2018, année « tout feu, tout flamme ».

2017 rimait pourtant avec plein de trucs mignons : chouquette, p’tite biquette, jolie crevette… Elle aura été pour moi une année faste… en catastrophes apocalyptiques. Je ne suis pas mécontente qu’elle se soit finie d’elle-même ; je l’aurais achevée à mains nues s’il avait fallu.

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2018
rime avec bronchite, otite, gastro-entérite et tout un tas de trucs qui donnent de la fièvre. Même le trilobite donne des bouffées aux paléozoologues -si, si !
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J’espère que cette année, vous allez avoir le feu (sacré) et que les personnes qui voudront modérer vos ardeurs ne réussiront qu’à les attiser de plus belle.

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En 2018, mes soleils adorés,
réchauffez, éclairez, rayonnez !
Faites bronzer l’humanité de vos nombreux talents et de vos merveilleux projets.

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Et non, ce n’est pas un voeu – « so cliché » en ce début d’année.
C’est un ordre !

A très vite.

Pilar

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P. S. : Je remercie, du fond de mon coeur, toutes les personnes suffisamment optimistes qui, malgré mon silence, ont continué de s’abonner à mon blog. Vous êtes complètement fous, mes chatons chéris ! Ce qui fait de vous mes « suns & stars » !  Merci, merci, merci.

Choisis ton camp

Mes chatons adorés,

depuis mon coming-out de sorcière sur l’excellent podcast de Moodstep (à écouter ici), je constelle à tour de bras pour mon plus grand bonheur : rien ne me plaît plus que d’être dans ma zone de génie quand il est au service du vôtre.

Il y a une énergie que j’aime particulièrement et que je rencontre fréquemment dans ces incursions au plus profond de nos inconscients : l’énergie du survivant.

Ces personnes, adultes et enfants, qui ont vécu le pire, l’indicible, le catastrophique, l’horreur absolue, l’insurmontable et qui ont dû reprendre leur place dans le monde des vivants alors qu’ils auraient mille fois préféré mourir avec leurs êtres chers : l’adolescent qui survit au génocide de sa famille, le poilu qui rentre des tranchées de la grande guerre, la femme au coeur brisé par la mort de l’homme qu’elle aime, la mère qui survit à son enfant, le bébé né au dépens de son jumeau, l’enfant rejeté qui se bat pour trouver sa place…

J’ose vous avouer que c’est un grand plaisir de ressentir physiquement et énergétiquement cette fureur de vivre : une vitalité qui dépasse toutes les souffrances endurées, un instinct de survie « beyond expectations » -comme on dit chez les Espagnols.

J’ai constaté – mais vous pouvez me contredire car mon panel est petit et il me reste encore un milliards de trucs à découvrir, ô joie !- que ces personnages ont un mindset particulièrement tranché sur leur approche du reste de leur vie : soit tout est grave, soit rien de l’est plus.

Quand tout est grave, alors ce sont des énergies débordées de tous les côtés par le foisonnement de sens, tout est important, tout est matière à apprendre, toute épreuve est une nouvelle leçon, chaque rencontre change votre vie, chaque action transforme le monde, tout mérite qu’on s’y attarde, les choix sont faits de manière scrupuleuse… parce que la vie en dépend. La qualité prime sur la quantité. Ca laboure profond et lentement.


Il y a de la solennité angoissée dans ces âmes centripètes. #TeamEpictète
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Quand rien n’est grave, alors on laisse couler. On cherche la tranquillité d’esprit, la paix des ménages, la vie devient une aventure légère car elle est un miracle absurde. Les faits, les expériences, les gens, les choses sont autant de moments qui passent, savourés « on the go », souvenirs engrangés pour en faire une vie bien remplie. On effleure la vie comme les crampons d’un sprinter caressent une piste, car elle continue d’avancer, avec ou sans nous.

(c) « Parfois je ris tout seul » de Jean Paul Dubois

Il y a du lâcher-prise « punk » dans ces âmes centrifuges. #teamEpicure
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C’est le Roland Garros des survivants :
soit la vie a trop de sens, soit elle n’en a plus aucun.
Choisissez-bien votre camp.

 

Mais, à quoi pense donc l’homme au centre ?

Sûrement à la dernière citation que j’ai trouvé sur l’une des étiquettes de mes tisanes spéciale débouchage de chakras…(oui, la sagesse de l’Univers se manifeste parfois dans les endroits les plus incongrus…) :

« Seuls existent les atomes et le vide.
Tout le reste n’est que sens. »

 

Quel que soit votre archétype de survivant (nous le sommes tous, notre curseur oscillant quelque part entre le sur-angoissé et le sur-détaché), c’est vous qui choisissez le sens que vous donnez à votre vie.

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A la prochaine, mes adorés.
D’ici-là, choisissez une vie pleine de sens (vue, ouïe, odorat, toucher, goût) pour une vie pleine de sens (vos valeurs) qui va dans le « bon » sens pour vous.

Bouddha n’est qu’un p’tit con

Elle sanglote au fond de mon grand fauteuil gris, sa tasse de thé à la main.
Elle a le coeur brisé par un cowboy parti vers d’autres aventures au soleil couchant.
Le coup classique du lierre (l’équivalent végétal du pitbull : une fois accroché, impossible de l’en déloger) amoureuse d’une poêle Téfal (qui n’attache pas).
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Alors ça souffre.
Des deux côtés, d’ailleurs.
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Lui ne veut plus souffrir, alors il n’aime que dans le précaire.
Pas de plans sur la comète, que des plans Q.
Il se dit épicurien, ne vit que le « moment présent ».

Elle ne veut plus souffrir, alors elle s’accroche pour faire perdurer cette relation qui n’en est pas vraiment une. Quand il n’y a pas de rupture, il n’y a pas de coeur brisé, n’est-ce pas ?
La logique des sentiments : rayez la mention inutile.

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Je tiens d’une très sage-femme qu’il ne faut pas confondre souffrance et douleur. La souffrance, c’est de la douleur qui n’a pas de sens.
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La souffrance, c’est de la douleur qui n’a pas de sens.
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Dans ce monde où même les turbulences de la vie se doivent d’être politiquement correctes, on se refuse d’avoir mal : quand survient un coup dur sentimental, on reste bloqué sur les premières étapes du deuil (le choc, la colère, …) et on ne permet pas aux émotions douloureuses d’être digérées et de se transformer. La blessure du premier chagrin d’amour, du premier abandon, de la première séparation … est restée ouverte, toujours à vif et ultra-sensible, depuis tout ce temps.

A la place de réparer son toit qui fuit, on préfère s’enfuir dans un pays où il ne pleut jamais : ne plus jamais s’attacher (ou ne plus jamais se détacher) pour ne plus jamais avoir mal. Stratégie temporaire inadaptée à un problème durable : la douleur se réveille toujours ; chaque fois plus forte. Maudit réchauffement climatique des corps et des coeurs !
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Alors on vient me consulter. Et dans ce cas, j’utilise mon kit K2R (i.e. mes outils super détachants) :

  • une constellation pour comprendre et résoudre pourquoi on recherche des relations gratinées en des bras en téflon,
  • des soins énergétiques pour soulager rapidement les sensations et les émotions d’un coeur brisé (EFT, accupression sur points de méridiens stratégiques, etc…) et couper des « chords » sensibles,
  • quelques séances de thérapie « plus classiques » pour soigner et digérer ENFIN ! la blessure originelle. La cicatrice continuera de gratter un peu mais elle n’empêchera plus de vivre.
  • un peu de coaching pour écrire une lettre de rupture qui déchire sa race et qui honore la relation amoureuse en la clôturant définitivement.
  • Et vouâlààààà !
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Les relations sont comme les gens : elles naissent, vivent, se transforment et meurent. Etre capable de tisser des liens de qualité et pouvoir les défaire quand la relation est terminée is the new black.

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Etre capable de tisser des liens de qualité
et pouvoir les défaire quand la relation est terminée
is the new black.

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Nous sommes capables de surmonter les pires crises, mais nous ne sommes pas capés pour nous y engluer. L’être humain n’est pas fait pour souffrir. Par contre, il est hautement adapté à gérer sa douleur. Et si l’épreuve est trop terrible, alors il est utile de se faire aider pour l’accepter et la traverser.
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Je ne suis pas une épicurienne : je trouve cette philosophie de la modération tiédasse et pas du tout REAL LIFE.
Je suis une #teamEpictète : je pense que la vie est faite pour expérimenter, apprendre et grandir. Et oui, la Vie est une belle salope qui place souvent ses cadeaux de sagesse enveloppés dans du papier émeri dans la gueule béante de pièges à loup.

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La douleur est inévitable. La souffrance inutile.
Se détacher des personnes qu’on a aimées est une compétence qui s’apprend.
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Le plaisir de vivre est à la hauteur de notre engagement.
Nos relations amoureuses ne vont pas sans attachement.
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Bouddha, sur ce coup-là, n’est qu’un petit con.

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Voilà pour aujourd’hui, mes soleils.
Aimez-vous, attachez-vous (à votre partenaire et au radiateur, si ça vous fait plaisir), détachez-vous.
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On n’aime jamais trop.
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Et moi, je vous adore.

Parce que c’était lui, parce que c’était moi.

Les relations humaines sont le sel de notre vie ; et parmi toutes leurs variantes, la relation d’aide est une catégorie … « hors-catégorie ».

C’est elles -thérapie, coaching, formation, conseil, mentoring, supervision, …-  que j’exerce dans mon cabinet et je mesure, à l’aune de ma désormais « grande petite expérience » le chemin que j’ai parcouru dans ma façon d’accompagner mes clients.

Je me suis longtemps demandé comment mes clients me choisissaient comme thérapeute.

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Au début, je voulais être la « meilleure », la « plus compétente » , la plus « mieux » et que mes clients me perçoivent comme telle. Erreur grossière de débutante ! Issue du monde du conseil, je ne connaissais pas les critères d’efficacité d’un thérapeute (plutôt contre-intuitifs, pour le coup : un client satisfait est un client qui s’en va), je pensais que ma super-maîtrise des outils et ma giga-volonté de faire progresser mes clients étaient ma meilleure tête de gondole…

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Et puis la réalité a dépassé la fiction …

On m’a choisie parce que je suis d’origine espagnole,
On m’a choisie parce que j’habite juste à côté,
On m’a choisie parce que j’ai été chaudement recommandée,
On m’a choisie parce que j’ai l’air bombasse sur ma photo LinkedIn,
On m’a choisie parce que je suis ingénieur Agro,
On m’a choisie parce que mon blog, il est trop MDR et super LOL,
On m’a choisie parce que je parle business fluently,
On m’a choisie parce que je suis de la branche orthodoxe caycédienne,
On m’a choisie parce qu’on a cru que j’étais lesbienne, daltonienne, végétarienne…
On m’a choisie parce qu’on s’est trompé de Lopez, l’ostéo-accupuncto-homéo-magnéto-naturo-patato-psychopathe,
On m’a choisie parce que le chat a posé sa patte sur mon nom dans l’annuaire,
On m’a choisie parce qu’on m’a dit que vous étiez un peu sorcière,
On m’a choisie parce que j’ai dit un truc intelligent dans un article,
On m’a choisie parce que le psy que je voulais voir était en vacances et que ça urge,
On m’a choisie parce que je ressemble tellement à ma grand-mère adorée,
On m’a choisie parce que __________________ (mettez une bonne raison. Elles sont toutes bonnes).

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JAMAIS on ne m’a choisie parce que j’étais d’une compétence folle.
Au temps pour moi. Prends-ça dans l’ego.
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Et pourtant, ils sont restés.
Parce que j’ai été pour eux la bonne personne, à ce moment difficile de leur vie. Parce que la relation qui s’est instaurée entre nous a fait passer loin derrière les considérations techniques des approches, des méthodes et des outils.

C’est en supervision que j’ai mis la main sur l’ingrédient secret de la relation d’aide : l’amitié profonde et sincère, l’amour absolu, l’accueil inconditionnel, la bienveillance/compassion/whatever-you-name-it que j’éprouve pour mes clients et qui leur permet, parfois pour la première fois de leur vie, d’être enfin eux-mêmes, accueillis et entendus, entiers.

Alors je me rends à l’évidence – et à César ce qui appartient à John Lennon. C’est effectivement l’amour qui soigne. Le reste n’est que littérature.

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J’ai lâché prise sur mon marketing : je ne revendique plus d’être « la meilleure ». Je fais désormais confiance au velcro de la destinée : je suis « la bonne » personne pour avancer.

Et ce n’est qu’à la fin du travail fait ensemble qu’on peut chercher à élucider pourquoi la magie a opéré. Et encore…. Le plus souvent, il n’y a rien d’autre à dire que les mots de Montaigne pour La Boétie : « Parce que c’était lui, parce que c’était moi »
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La relation d’aide est un joyeux mystère qui fait communier les âmes et sauver des vies.
#jadoremonjob

Coach pride

Mon Karma facétieux s’obstine à joncher mon parcours de personnes ayant un a priori négatif sur le coaching. Sur un air narquois ascendant j’ai-un-vrai-métier-moi-madame, on me donne du

« Ah ouais… t’es coach ? »

Soit ils n’ont jamais eu recours au service d’un coach, soit ils ont souvenance de conversations agréables au café du coin avec une personne -gentille, hein ! mais bon… aucun intérêt, professionnel ou personnel (NDLR  : comme c’est le client qui choisit son coach, on a le coach qu’on mérite… HEIN ?)

face-palm

Je réponds inlassablement avec mon plus beau sourire Red Lizard* :

« Chaton… Un coach, c’est quelqu’un qui te sort le nez du guidon et les doigts du cul pour que tu puisses sortir par le haut de la situation problématique dans laquelle tu es ».

je-suis-la-reine-dangleterre

Ouais,  chuis coach.

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* Googlise pas ! C’est juste le nom de mon rouge à lèvres.