Mes 6 conseils pour bien préparer votre été

Mes chatons,

je suis de celles qui ferment leur gueule quand elles n’ont rien à dire d’intéressant : ce n’est pas que je vous boudais, je prenais juste soin de ne pas abuser de votre temps de cerveau disponible.

Si d’aventure vous cherchiez une N-ième liste de conseils pour avoir un « bikini body » cet été, je vais abréger le suspens -et mes souffrances- et donner la seule et unique vraie recette valable :

  1. tu prends ton body
  2. tu le mets dans un bikini

Et hop ! Objectif atteint.
*****Spoiler alert : Et oui, la vie n’est pas plus compliquée que cela *****

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En cette période de préparatifs de vacances, je veux vous être vraiment utile :
vous permettre d’accélérer la lecture de vos romans de gare
et/ou des notices techniques du pilotage de votre yacht.

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Vous avez peut-être la même habitude que moi : mettre dans votre valise bien plus de livres que de petites culottesEt votre empreinte carbone de crever les cieux ; car sur les 23 kg de bagages autorisés en soute, il y a bien 21 kilos de bouquins qui vont faire inutilement le voyage aller ET retour.
Personnellement, non seulement, je prends toujours trop de livres à lire, mais en plus j’en achète sur place…
#lesyeuxplusgrosquelecerveau #rhaaaaajaimelepapier #promisjarretedemain

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A défaut de sauver les forêts ou de me résigner à la frugalité ambiante en n’emportant que les 2 ou 3 livres que je lirai effectivement, j’ai décidé de régler ce problème de manière paradoxale : j’ai pris la résolution d’augmenter drastiquement ma vitesse de lecture.

Après tout, c’est moi qui suis en vacances,
pas mes neurones.

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J’ai suivi une formation à la lecture rapide* et je me suis dit que les astuces suivantes pourraient vous permettre d’augmenter sans effort votre vitesse de lecture pour votre plus grand bonheur estival.
A tester sur des vrais livres ou sur votre tablette préférée.

  1. Utilisez votre doigt (ou un stylo, ou tout autre objet) pour suivre votre lecture, comme quand vous étiez petit(e) et que vous appreniez à lire.
    Notre cerveau facétieux, quand il lit sans guide, a la fâcheuse habitude de remonter le courant de la lecture comme un saumon pour vérifier qu’il a bien compris ce qu’il vient de lire. Imaginez que vous regardez une vidéo et qu’un lutin rembobine 15 secondes de film toutes les 30 secondes… C’est exactement ce que font nos yeux quand ils ne sont pas « obligés » de suivre le cours de la lecture avec un guide (un de vos doigts fera amplement l’affaire).
    Rien qu’avec cette astuce, j’ai doublé ma vitesse de lecture.
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  2. Posez votre « doigt-guideur de lecture » à 2 cm du début de la ligne et faites le passer à la suivante quand il arrive à 2 cm de la fin.
    Nous lisons par ‘indentation« .
    De la même façon que nous avons su passer du déchiffrage lettre à lettre d’un mot à la lecture globale du mot dans nos jeunes années d’apprentissage, notre cerveau peut apprendre à capter des groupes de mots de plus en plus gros (les groupes, hein ! pas les mots…).
    En rognant sur les débuts et les fins des lignes, nous obligeons notre cerveau à lire le texte par morceaux plus importants.
    Et du coup, ça va plus vite : c’est mécanique.
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  3. Accélérez le déplacement de votre doigt-liseur
    Saviez vous que, si vous avez des difficultés à vous concentrer sur votre lecture, c’est principalement parce que vous ne lisez pas assez vite ?
    Nous avons l’habitude de lire tellement « lentement » que notre cerveau est en sous-régime et comme tout individu normalement constitué, quand notre cerveau se fait chier comme un rat mort, il pense à autre chose…
    Déplacez votre guide de lecture plus vite et vous tirerez bénéfiquement l’élastique du string de vos hémisphères cérébraux en augmentant votre vitesse de lecture et votre capacité de concentration.
    (Je laisse à votre discrétion le string coincé entre vos deux autres hémisphères)..
  4. Ne lisez plus dans votre tête
    Même si vous êtes con comme un balai, vous parlez toujours moins vite que vous ne pensez. Le fait de s’écouter lire « dans notre tête » en ralentit considérablement la vitesse.
    Pour s’enlever cette « mauvaise » habitude, il suffit de compter « 1 – 2 – 3 – 1 – 2 – 3 » à la place de lire les mots en silence. Ce faisant, notre cerveau dissocie ce qu’il lit de ce qu’il entend et file alors à la vitesse de l’éclair.
    Sincèrement, au début, j’ai eu l’impression de devenir un schizophrène amateur de valse, mais force est de constater que ça fonctionne.
    Et « whatever works » est mon deuxième prénom.
    pilar-lopez-be-your-best-coaching-sophrologie-formation-conseil-5-conseils-pour-l-été-lecture-rapide.jpg
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  5. Posez vous 7 questions avant de lire
    A force d’augmenter mécaniquement la vitesse de lecture, le cerveau a tendance à zapper et ce qui doit rester de la lecture se transforme rapidement en écrémage. Or, ce n’est pas la peine de lire 2 fois plus vite, si vous devez relire 3 fois le même chapitre pour en comprendre le contenu.
    L’astuce est alors de se poser au moins 7 questions avant de lire : Qui sont les personnages ? Où et quand se déroule l’action ? Comment le héros va-t-il s’en tirer ?…Posez-vous des questions plus techniques, si ce n’est pas un livre de fiction : le temps est-il une fonctionnalité émergente ? En quoi la théorie M est-elle liée à la théorie des cordes ? Combien le chat de Schrödinger mange-t-il de croquettes en fonction de sa probabilité de vie ? L’univers est-il fini et a-t-il vraiment une forme d’aubergine ?…
    En vous posant des questions, vous ouvrez des « boucles » dans votre unité centrale.
    Or le cerveau déteste les problèmes non résolus : tel un chien limier à qui on a fait renifler un T-shirt, il va chercher frénétiquement les réponses à vos questions en mode automatique et sans relâche.
    Du coup, l’augmentation de la vitesse de lecture ne va pas dégrader la qualité de votre compréhension. Bingo !
    Personnellement, je vous conseille de vous poser la question suivante « si je dois raconter à mon voisin ce que je viens de lire, qu’est ce que je vais lui raconter ? » (elle ratisse grave large, celle-là).
    C’est juste magique !
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  6. Adoptez une bonne posture
    Même si je ne lis que dans ma baignoire ou dans mon lit, je lis bien plus vite quand j’ai le dos droit (pour bien respirer et donc avoir un cerveau bien oxygéné) et que mon livre est en face de mes yeux (et non l’inverse : sinon on s’affaisse sur la table et on respire mal).

    you’re doing it right, baby !

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Je suis passée de 225 mots par minute (en moyenne, on lit entre 200 et 250 mots par minute) à 752 mots par minute en moins de 3 semaines d’entraînement. Et je compte bien rivaliser sous peu avec JFK qui lisait à la vitesse hallucinante de 1000 mots par minute. On raconte qu’il lisait 6 journaux le temps de boire 1 café…(Il me faut encore bien plus que 6 cafés pour venir à bout d’un seul journal !)

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Normalement, c’est à ce moment-là de mon post que vous vous insurgez et que vous me dites : « Kouââââ, Pilar !? Vous nous faites l’éloge de la lenteur et de la présence consciente à tour de bras dans votre blog et là, vous nous mettez la pression pour lire vite en nous stressant le ciboulot ?!  Pendant les vacances en plus !! Période de l’année où, plus que jamais, il faut profiter de moindres contraintes pour se mettre à un rythme de vie plus serein… Mais vous-z-êtes folle ou quoi ? »
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Oui et non, mes chouchous-chatons.

Oui.
Nos cerveaux sont sur-exploités par pas mal de conneries et sous-exploités pour les choses qui comptent vraiment. Alors, mettons gaiment des pelletées de charbon dans la fournaise de nos locomotives et lançons-nous dans le merveilleux far-west des bibliothèques de la connaissance, de l’imagination, de l’intelligence et de la culture.
Yeeehaw !

Non.
Continuons de lire de la poésie avec la langueur d’un escargot suisse.
Pour bien mâcher les mots et leurs sonorités, pour laisser notre âme vagabonder entre les lignes et les savourer.

 

Je vous bisoute et je file, car j’ai un peu de lecture à faire pour terminer de préparer le feuilleton de l’été.
A très vite.

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* la méthode s’appelle Kwik Reading .
Je vous la recommande d’autant plus chaudement que je ne touche absolument rien si jamais vous l’achetiez.

Choisis ton camp

Mes chatons adorés,

depuis mon coming-out de sorcière sur l’excellent podcast de Moodstep (à écouter ici), je constelle à tour de bras pour mon plus grand bonheur : rien ne me plaît plus que d’être dans ma zone de génie quand il est au service du vôtre.

Il y a une énergie que j’aime particulièrement et que je rencontre fréquemment dans ces incursions au plus profond de nos inconscients : l’énergie du survivant.

Ces personnes, adultes et enfants, qui ont vécu le pire, l’indicible, le catastrophique, l’horreur absolue, l’insurmontable et qui ont dû reprendre leur place dans le monde des vivants alors qu’ils auraient mille fois préféré mourir avec leurs êtres chers : l’adolescent qui survit au génocide de sa famille, le poilu qui rentre des tranchées de la grande guerre, la femme au coeur brisé par la mort de l’homme qu’elle aime, la mère qui survit à son enfant, le bébé né au dépens de son jumeau, l’enfant rejeté qui se bat pour trouver sa place…

J’ose vous avouer que c’est un grand plaisir de ressentir physiquement et énergétiquement cette fureur de vivre : une vitalité qui dépasse toutes les souffrances endurées, un instinct de survie « beyond expectations » -comme on dit chez les Espagnols.

J’ai constaté – mais vous pouvez me contredire car mon panel est petit et il me reste encore un milliards de trucs à découvrir, ô joie !- que ces personnages ont un mindset particulièrement tranché sur leur approche du reste de leur vie : soit tout est grave, soit rien de l’est plus.

Quand tout est grave, alors ce sont des énergies débordées de tous les côtés par le foisonnement de sens, tout est important, tout est matière à apprendre, toute épreuve est une nouvelle leçon, chaque rencontre change votre vie, chaque action transforme le monde, tout mérite qu’on s’y attarde, les choix sont faits de manière scrupuleuse… parce que la vie en dépend. La qualité prime sur la quantité. Ca laboure profond et lentement.


Il y a de la solennité angoissée dans ces âmes centripètes. #TeamEpictète
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Quand rien n’est grave, alors on laisse couler. On cherche la tranquillité d’esprit, la paix des ménages, la vie devient une aventure légère car elle est un miracle absurde. Les faits, les expériences, les gens, les choses sont autant de moments qui passent, savourés « on the go », souvenirs engrangés pour en faire une vie bien remplie. On effleure la vie comme les crampons d’un sprinter caressent une piste, car elle continue d’avancer, avec ou sans nous.

(c) « Parfois je ris tout seul » de Jean Paul Dubois

Il y a du lâcher-prise « punk » dans ces âmes centrifuges. #teamEpicure
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C’est le Roland Garros des survivants :
soit la vie a trop de sens, soit elle n’en a plus aucun.
Choisissez-bien votre camp.

 

Mais, à quoi pense donc l’homme au centre ?

Sûrement à la dernière citation que j’ai trouvé sur l’une des étiquettes de mes tisanes spéciale débouchage de chakras…(oui, la sagesse de l’Univers se manifeste parfois dans les endroits les plus incongrus…) :

« Seuls existent les atomes et le vide.
Tout le reste n’est que sens. »

 

Quel que soit votre archétype de survivant (nous le sommes tous, notre curseur oscillant quelque part entre le sur-angoissé et le sur-détaché), c’est vous qui choisissez le sens que vous donnez à votre vie.

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A la prochaine, mes adorés.
D’ici-là, choisissez une vie pleine de sens (vue, ouïe, odorat, toucher, goût) pour une vie pleine de sens (vos valeurs) qui va dans le « bon » sens pour vous.

Esprit, es-tu là ?

Elle sanglote au fond de mon grand fauteuil gris, sa tasse de thé à la main.
(promis, j’arrête au prochain post. Le comique de répétition a ses limites).

Elle vient de quitter son amant, s’en mord les doigts, lui écrit des messages comme autant de bouteilles à la mer et …

Et rien.
Pas de réponse.
Elle se fait « ghoster« .

Je suis une fille assez 1er degré, bassement romantique et old school.
Se faire ghoster, pour moi, ça sonne plutôt réjouissant et ressemblerait plutôt à ça :

Monumentale erreur !
Se faire ghoster, c’est ne plus recevoir de signe de vie de la personne à qui vous écrivez. Et ce serait le mal de notre époque où l’on se rencontre désormais en ligne et où la digitalisation des relations permettent des comportements que réprouveraient Nadine de Rothschild et Jean-Louis Fournier, mes maîtres es savoir-vivre et bonnes manières.

Elle voudrait savoir « à quoi s’en tenir ». Elle a besoin d’un signe de lui, d’un accusé de réception, pour clore cette relation et en faire le deuil -quand bien même ce soit elle qui ait décidé d’y mettre fin.
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Voici les 3 principales leçons qu’on pourrait tirer de la constellation que nous avons faite ensemble.

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1/ Ne jamais prendre de décision importante quand on va mal.

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Je dis toujours qu’il ne faut JAMAIS prendre une décision importante

  • quand on a faim,
  • quand on est fatigué(e),
  • qu’on vient de parler avec sa mère (ou son père ou n’importe qui vous a « turbulationné » émotionnellement ou aspiré le peu qui restait de votre énergie vitale),
  • qu’on veut arrêter de souffrir (les ruptures à chaud, les passages à l’acte ou les suicides sont les plus grosses conneries EVER !)
  • bref, quand on n’est pas dans son état « normal ».

Le stress rend con.
Très con.
Physiquement, émotionnellement, mentalement.

Plus le stress est aigu et plus vous donnez les commandes à Kiki le gecko, le reptile qui loge dans votre cerveau, et qui ne pense qu’à survivre -parfois au détriment de votre vie amoureuse (même s’il aime se reproduire, le bougre, il préfère respirer, manger et dormir en priorité !).
Prenez le temps de « revenir dans une zone de stress raisonnable » -une séance avec votre psy ou coach préféré devrait le faire. Comme dit l’adage, « suivez votre coeur », mais n’oubliez pas de prendre votre cerveau en état de marche avec vous.

Le problème, c’est qu’on est rarement conscient d’être dans notre zone rouge quand on y est. On veut juste que le stress, la douleur, la souffrance, le mal-être s’arrête. Et vite !
Astuce de tata Pilou :  Quand vous pensez -même tout bas- « si ça continue, faut que ça cesse« , c’est que vous êtes en surchauffe avancée. Il est devenu urgent de faire une pause, de prendre du recul et de récupérer votre cortex et ses capacités de réflexion.

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2/ Chaque rencontre a une raison d’être : trouvez-la.

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Je vous passe les détails de la constellation qui a mis en évidence que les raisons pour lesquelles elle aimait follement cet homme sont exactement les mêmes pour lesquelles la relation était source d’angoisse et de terreur permanente pour elle. (si, si, c’est possible !)

J’ai la conviction que le Karma est un DRH facétieux : faites lui confiance pour nous envoyer les bonnes personnes dont nous avons besoin pour progresser dans la Vie.
Ma cliente a eu (resp. : n’a pas eu,  tout est affaire de perspective !) la chance de tomber amoureuse de son Moine Tibétain – ce truc avec une tête de « senseï » qui vous fait baver des ronds de chapeaux avec un sourire radieux. Tant que vous n’avez pas surmonté une épreuve, il vous faudra la recommencer. Sous une pluie de coups de sa férule en bambou. Il fait progresser votre âme d’autant plus qu’il fait morfler votre égo.

Les affres de cette relation lui auront permis de soigner un vieux trauma d’enfance.
Merci qui ?
Merci à celui qui a permis de le mettre en évidence, le plus souvent à l’insu de son plein gré (Il voulait bien qu’elle soit folle de lui. Pas qu’elle devienne folle tout court !).

Avoir de la gratitude pour celui que l’on a aimé est une bonne façon de le quitter.
Ou de refonder la relation si on parvient à la réparer.

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3/ On ne sait jamais contre quoi se battent les gens*.

*(* Enfin si ! A part le mystère de la Vie, rien ne résiste à une constellation !)

Se faire ghoster est terriblement douloureux.
C’est du même ressort que de ne pas pouvoir enterrer le corps d’un être cher disparu : ça rallonge considérablement -quand ça ne le rend pas impossible- le processus de deuil.

Souvenez-vous ! Quand on ne trouve pas une bonne raison, il faut en trouver mille – sinon on ne peut qu’imaginer celle qui va aller vérifier votre pire scénario de vie. Genre « Il ne m’a jamais aimée. Je n’ai jamais compté pour lui et je ne mérite même pas un mot d’adieu. Bouhouhou. Comme je suis malheureuse et indigne d’être aimée ! Je vais finir mes jours vieille fille dévorée par mes chats. Autant me suicider. »
D’où l’intérêt d’utiliser son cerveau (cf. 1/ ci-avant) et son imagination. Vous connaissez mon optimisme invétéré : l’intéressé n’est peut-être pas le dernier des [biiiiip] de [biiiiip] de sa [biiiiip] de [biiiiip] que ma cliente éplorée me décrit…

Par exemple :

  1. Il boude.
    Après tout, c’est lui qu’on a plaqué. Son silence n’est qu’une juste représaille à son éviction, na !
  2. Il ne veut pas vous faire de peine.
    Acter la rupture de son côté, c’est vous obliger à réaffirmer votre choix de rompre en premier lieu. Et pan dans les dents, le boomerang ! Mais comme c’est un gentleman (hum, hum !), il ne souhaite pas vous mettre le nez dans votre caca plus avant.
  3. Les ruptures officielles sont pour les couples officiels.
    Les amours officieuses ne mériteraient pas le savoir-vivre et le formalisme de leurs consoeurs ? Heu… Si.
  4. Il n’aime pas les confrontations.
    Comme Françoise Hardy avant lui, il ne sait pas et n’ose pas « comment te dire adieu« .
  5. Il est juste mal élevé.
    Des fois, l’hypothèse la plus simple est la bonne, dixit Sherlock Holmes.
  6. Il a plein de maîtresses et il a du mal à s’y retrouver.
    La digitalisation de la romance a exacerbé le FOMO (Fear of Missing Out) et le ghosting. On sort de plus en plus avec plein de « dates » en parallèle, le temps de trouver le bon/la bonne avec qui s’investir – voire de continuer à avoir sous la main un volume constant de relations. Si on n’a pas un système en béton pour gérer les flux entrants et sortants, on s’y perd !
    En fait, il ne vous ghoste pas, c’est juste que vous vous êtes désinscrite de sa « love mailing-list » !
    Putain d’amours 2.0 !
  7. Sa dernière rupture s’est mal passée.
    A force de le harceler avec vos sms/whatsapp/mails/etc.., vous faites passer Charles Manson pour un bisounours. Sa dernière conquête lui a fait le coup. Il vous perçoit comme une personne dangereuse et ne veut plus revivre le chantage au suicide au Nutella que lui a joué sa drama-queen précédente.
    Il a changé de trottoir et a fuit.
    Normal : il n’est pas psy, lui.
  8. Il est lui-même hyper déprimé.
    Il était amoureux et est en plein deuil de sa relation avec vous. Pleurer ou écrire, il faut choisir. Et si en plus, il n’écrit qu’au stylo plume…
  9. C’est un poisson-chat.
    Pendant que vous vivez dans les regrets et le remords de cette histoire, lui a déjà tourné la page. Mémoire de poisson rouge ou égocentrisme de chat, il vous a déjà oubliée. Vous écrire ? Mais qui êtes-vous, déjà ?
  10. Vous avez « merdé grave ».
    A impolie, impoli et demi. Qu’avez vous donc fait, dans son échelle de valeurs, qui mérite la disgrâce et le déshonneur, la mise au ban et l’excommunication sans appel ?
    Pardonnez-vous : on ne discute pas les goûts et les couleurs…
  11. Il a « merdé grave »
    Il sait qu’il a négligé sa part de la relation et que le râteau qu’il s’est pris n’est trop que mérité. Faire profil bas, sous le radar, lui permet de ne pas vous affronter, vous et sa conscience. Oui, malgré les apparences, il en a une.
  12. Il a d’autres choses à faire.
    Quand on aime du CSP++ à la vie bien remplie, faut pas s’étonner que ses activités l’appellent ailleurs avec des niveaux de priorités plus importantes que celles de ne pas passer pour un goujat auprès d’une ex-.
    Il vous écrira.
    Dans 6 mois.
  13. Il veut vous garder sous son emprise
    Son inconscient sait très bien sur quels boutons appuyer pour vous garder prisonnière de son after-shave. Tant que vous le pleurerez longtemps, vous allez ramer pour reconstruire d’autres relations. Il vous veut toute à lui et pour toujours (rire diabolique).
  14. Il veut vous garder sous la main.
    Pas de mot d’adieu = pas de rupture (cf.  le lierre et la poêle à frire). « L’affair » n’est pas close. C’est une façon comme une autre de garder la relation ouverte. Et de remettre le couvert ?
    (Mais puisque je vous dit que je suis une optimiste invertébrée !)
  15. Il vous trouve conne.
    Vous écrire serait se rabaisser.
    Des fois, l’hypothèse la plus simple est la bonne, dixit Sherlock Holmes.
  16. Il n’a rien à dire.
    Qu’il soit taiseux, sidéré par le choc ou bouche-bée devant la qualité littéraire de votre lettre de rupture, il n’a tout simplement rien à ajouter de plus.
    Des fois, l’hypothèse la plus simple est la bonne, dixit …(ok, j’arrête !)
  17. ____________ (mettez votre raison à vous)
    Si, si. Vous avez déjà ghosté quelqu’un à un moment ou à un autre de votre vie. Nous sommes humains et on a tous été lâche un jour.
    Même moi ! Un certain G. de ma jeunesse en a fait les frais. J’étais terriblement jeune et conne à l’époque (Damned ! je ne serais plus que terriblement conne ?! 0_o.) 

Il n’y a pas de date de prescription pour dire à quelqu’un qu’il a compté dans votre vie,
simple paillette ou grosse pépite d’or dans votre sablier.
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Laissez à l’autre la responsabilité de ses actes. Il a ses propres problèmes à gérer. Respectez-le.
Votre responsabilité à vous est d’accepter que l’autre ait ses raisons. Qu’elles vous plaisent ou non. Et puis sincèrement, que vous les connaissiez change-t-il REELLEMENT quelque chose à la situation ?

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Ca demande du travail pour être en relation.
Et avant tout, du travail sur soi !

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Bonne poterie, mes adorés !
Que vous façonniez des vases ou répariez des pots cassés : créez des relations, créez de l’art, …

CREEZ !

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Et pour bien terminer mon post et encore mieux démarrer la semaine, la version originale de la scène la plus glaiseusement torride et kaoliniquement sensuelle du film Ghost ici ==> Vite ! un atelier de loisirs créatif et une douche froide.

Et puis… plus rien.

Elle sanglote au fond de mon grand fauteuil gris, sa tasse de thé à la main.

Au prétexte de lui rendre en main propre les dernières affaires qui restaient chez elle, elle a revu son ancien grand amour le temps d’un café, 4 mois après leur rupture. Elle qui voulait rester digne n’a pas pu retenir ses larmes quand elle lui a remis le carton dans les mains.

– Vous avez encore des sentiments pour lui ? lui demande-je.

– PIRE ! me répond-elle. Je n’en ai plus aucun.

C’est de rage qu’elle a pleuré parce qu’elle avait pris sur sa pause déjeuner de se trimballer les encombrants d’une ancienne vie dans le métro, de sauter son repas entre copines à la cantine pour boire un jus de chaussette en face d’un homme dont elle n’a plus rien à faire et, les dernières affaires restituées, plus aucun sujet de conversation en commun. Bref, de se « faire chier pour rien du tout ».

Elle a pleuré sur ce Néant tout Sartrien : le rien-du-tout d’aujourd’hui avait été une folle passion de 4 ans. C’est d’ailleurs cette rupture douloureuse dont elle ne pensait jamais se remettre qui l’a faite venir à mon cabinet.

Je suis allée chercher la bouteille de champagne et nous avons trinqué à tous les bons moments des amours passées, présentes et futures -ne regrettez jamais d’aimer ! – et à sa prise de conscience toute fraîche de notre capacité d’équanimité, celle qui nous fait revenir dans notre centre, au calme et dans une neutralité qui frise l’indifférence, après que la Vie ait mis le feu dans nos vies.

Ha, mes z’adorés…
Nous paniquons en cas de stress.
Et parfois, c’est encore plus flippant de ne pas stresser.

Bouddha n’est qu’un p’tit con

Elle sanglote au fond de mon grand fauteuil gris, sa tasse de thé à la main.
Elle a le coeur brisé par un cowboy parti vers d’autres aventures au soleil couchant.
Le coup classique du lierre (l’équivalent végétal du pitbull : une fois accroché, impossible de l’en déloger) amoureuse d’une poêle Téfal (qui n’attache pas).
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Alors ça souffre.
Des deux côtés, d’ailleurs.
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Lui ne veut plus souffrir, alors il n’aime que dans le précaire.
Pas de plans sur la comète, que des plans Q.
Il se dit épicurien, ne vit que le « moment présent ».

Elle ne veut plus souffrir, alors elle s’accroche pour faire perdurer cette relation qui n’en est pas vraiment une. Quand il n’y a pas de rupture, il n’y a pas de coeur brisé, n’est-ce pas ?
La logique des sentiments : rayez la mention inutile.

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Je tiens d’une très sage-femme qu’il ne faut pas confondre souffrance et douleur. La souffrance, c’est de la douleur qui n’a pas de sens.
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La souffrance, c’est de la douleur qui n’a pas de sens.
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Dans ce monde où même les turbulences de la vie se doivent d’être politiquement correctes, on se refuse d’avoir mal : quand survient un coup dur sentimental, on reste bloqué sur les premières étapes du deuil (le choc, la colère, …) et on ne permet pas aux émotions douloureuses d’être digérées et de se transformer. La blessure du premier chagrin d’amour, du premier abandon, de la première séparation … est restée ouverte, toujours à vif et ultra-sensible, depuis tout ce temps.

A la place de réparer son toit qui fuit, on préfère s’enfuir dans un pays où il ne pleut jamais : ne plus jamais s’attacher (ou ne plus jamais se détacher) pour ne plus jamais avoir mal. Stratégie temporaire inadaptée à un problème durable : la douleur se réveille toujours ; chaque fois plus forte. Maudit réchauffement climatique des corps et des coeurs !
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Alors on vient me consulter. Et dans ce cas, j’utilise mon kit K2R (i.e. mes outils super détachants) :

  • une constellation pour comprendre et résoudre pourquoi on recherche des relations gratinées en des bras en téflon,
  • des soins énergétiques pour soulager rapidement les sensations et les émotions d’un coeur brisé (EFT, accupression sur points de méridiens stratégiques, etc…) et couper des « chords » sensibles,
  • quelques séances de thérapie « plus classiques » pour soigner et digérer ENFIN ! la blessure originelle. La cicatrice continuera de gratter un peu mais elle n’empêchera plus de vivre.
  • un peu de coaching pour écrire une lettre de rupture qui déchire sa race et qui honore la relation amoureuse en la clôturant définitivement.
  • Et vouâlààààà !
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Les relations sont comme les gens : elles naissent, vivent, se transforment et meurent. Etre capable de tisser des liens de qualité et pouvoir les défaire quand la relation est terminée is the new black.

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Etre capable de tisser des liens de qualité
et pouvoir les défaire quand la relation est terminée
is the new black.

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Nous sommes capables de surmonter les pires crises, mais nous ne sommes pas capés pour nous y engluer. L’être humain n’est pas fait pour souffrir. Par contre, il est hautement adapté à gérer sa douleur. Et si l’épreuve est trop terrible, alors il est utile de se faire aider pour l’accepter et la traverser.
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Je ne suis pas une épicurienne : je trouve cette philosophie de la modération tiédasse et pas du tout REAL LIFE.
Je suis une #teamEpictète : je pense que la vie est faite pour expérimenter, apprendre et grandir. Et oui, la Vie est une belle salope qui place souvent ses cadeaux de sagesse enveloppés dans du papier émeri dans la gueule béante de pièges à loup.

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La douleur est inévitable. La souffrance inutile.
Se détacher des personnes qu’on a aimées est une compétence qui s’apprend.
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Le plaisir de vivre est à la hauteur de notre engagement.
Nos relations amoureuses ne vont pas sans attachement.
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Bouddha, sur ce coup-là, n’est qu’un petit con.

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Voilà pour aujourd’hui, mes soleils.
Aimez-vous, attachez-vous (à votre partenaire et au radiateur, si ça vous fait plaisir), détachez-vous.
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On n’aime jamais trop.
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Et moi, je vous adore.