Les 3 astuces d’intellos pour déstresser

Vous êtes un cerveau. Pas la peine de vous dire « Calme toi, respire », vous pensez (car si vous le saviez, vous le feriez ! ) que les méthodes psycho-corporelles sont des trucs de wouwous perchés sur les hauts-plateaux du Larzac.

Parce que c’est vous, voici 3 astuces utilisables de suite qui ne font appel qu’à votre mental chéri, pour dédramatiser une situation épineuse.

Pour la suite du post, je vous propose de travailler sur la situation suivante : X est un con et vous voulez lui mettre votre poing dans la gueule. (où X = boss, conjoint, fils, belle-mère, meilleure amie…)

Astuce 1 : Positivez

Oui, X est un con. Mais c’est pour votre bien.

Pensez à lui comme « votre moine tibétain ». NDLR : Un moine tibétain est un sale type qui vous pourrit la vie, mais c’est pas personnel, c’est juste pour vous remettre l’ego à sa place.

Quels sont – en toute bonne foi-  les aspects positifs de cette situation ?
(un indice : cherchez du côté de vos besoins frustrés…)

Au pire, si ton X est un con, c’est que -Ô joie !- toi, tu ne l’es pas. Enjoy !

Astuce 2 : Relativisez

Oui, X est un con. Mais ça pourrait être pire.

Vous pourriez être super malade, habiter un pays en guerre, ne pas avoir la possibilité de prendre un douche ce soir ou même de manger à votre faim.

En l’occurrence, si vous lisez ce blog, c’est que vous possédez un ordinateur (ou smartphone ou tablette), que vous avez accès à de l’électricité et que vous savez lire. Petit veinard. Savourez bien, on ne sait pas si ça va durer.

Qu’est-ce qui va bien dans votre vie ?
Faites la liste de tout ce qui vous procure la moindre satisfaction et appréciez d’en avoir conscience.

Astuce 3 : Dé-stéréotypez

Oui, X est un con. Mais est-ce vraiment un con ?

C’est peut-être quelqu’un de bien qui a momentanément un comportement de con (ça arrive à tout le monde, même aux meilleurs d’entre nous) ? Peut-être que c’est nous, le con de X  et qu’il nous emmènerait bien dîner avec nos congénères dans un souper huppé ?
Peut-être est-il un tel génie qu’il en a l’air bête (les surdoués sont souvent en échec scolaire) ?…

Inventez un scénario dont X est le héros qui se termine par
« Malgré tout, il ne pouvait s’empêcher de se comporter comme un con ».

Eisenhower disait que « parfois pour résoudre un problème, il faut le voir encore plus grand». C’est exactement cette stratégie que je vous propose d’utiliser en cas de stress. Surchargez encore un peu plus votre cerveau (qui utilise son Unité Centrale pour résoudre le problème « Comment faire pour cohabiter avec X sans lui casser la figure ?) avec 3 nouvelles questions qui font appel à votre concentration, votre mémoire et votre imagination.

« Se dé-stresser en se musclant le cerveau,
c’est un peu faire d’une paire deux couilles. »
-Pilar LOPEZ

Et vous, quelles sont vos stratégies préférées pour faire baisser la pression en cas de stress, sans passer par la case « corps » ?

Mon chat est-il meilleur sophrologue que moi ?

J’ai la chance de cohabiter avec le chat le plus sage, le grand maître ZigZag.

Ce félin m’inspire au plus haut point. A tel point d’ailleurs, que je le compte au nombre restreint des pépites d’or qui ponctuent mon sablier.

Il y a des jours, je me demande qui est le meilleur sophrologue de nous deux. Et je dois avouer que je me fais battre haut la patte !

  • Il capte TOUT : mon chat est  le roi de l’écoute du langage non verbal. Il sentirait même mes oreilles bouger -pour peu que je puisse le faire ! Je le soupçonne même de ne PAS comprendre un seul mot de français. Il ne se fait pas embobiner par le contenu et garde le processus dans sa ligne de mire..
  • Il est tout le temps en état alpha : Mon chat donnerait des leçons de méditation à Matthieu RICARD himself. Il est TOUJOURS en état sophro-liminal. Il a parfaitement réussi à intégrer la « quotidienneté » dans sa pratique.
    OK, le reste du temps, il pionce.
  • Mon chat est un exercice de sophrologie auto-portant : Quand mon chat se met à ronronner, j’atteins le niveau sophro-liminal en 5 secondes chrono. Après, il peut me lire le bottin, je me charge de mettre la bonne intention…. Besoin d’une pause-halte ? Quelques bonnes caresses pour sensorialiser mon environnement et focaliser mon attention sur les sensations soyeuses au creux de mes paumes. Quelle que soit l’urgence, je ne résiste pas à lui chatouiller le ventre quand il s’étale en ronronnant à mes pieds. Il a le terpnos ronronos fulgurant.
  • Il m’accepte sans se poser de question : Un simple plongeon dans ses beaux yeux et l’alliance est scellée. Mon chat m’aime bien quand je suis enrhumée avec la goutte au nez ; et aussi quand je suis radieuse et bronzée. Il vient me faire des câlins quand j’ai la pêche et m’en faire deux fois plus quand je ne l’ai pas (car il capte tout, cf. ci-avant).
    Il ne me juge pas : il fait aussi bien ses griffes sur mon fauteuil IKEA que sur mes Chesterfield en cuir pleine fleur.
  • Il respecte le cadre, sans déroger :
    • C’est lui qui décide de l’exercice qui me convient en fonction de mes vrais besoins:
      • une caresse pour développer ma sensorialité,
      • une bonne sieste sur mon clavier d’ordinateur pour m’obliger à faire une pause et déstresser,
      • un coup de griffe pour m’apprendre l’humilité,
      • un parfait mépris pour m’obliger à nourrir mes besoins narcissiques par moi-même.
    • Il sait être à la bonne distance, à chaque instant : il ne se roule pas par terre quand je saute de joie, ni ne saute par la fenêtre quand je suis contrariée. Vous le taxeriez d’indifférence. Il s’en formaliserait s’il n’avait une capacité de prise de recul hors du commun. A la question « est-ce-bien grave ? » il répond systématiquement Miaou (NDLT : bien sûr que non !)
    • Il n’a pas de scrupules à se faire payer. On ne peut pas lui faire le coup du « je te donnerai tes croquettes à la prochaine consultation ». Il est pour la  juste rétribution du service, si je veux continuer à vivre sur son territoire et profiter de sa qualité de présence exceptionnelle. Il a conscience de sa valeur et sait que ma vie serait toute pourrie si je ne le fréquentais pas assidûment.

Bref, je suis complètement jalouse (car il ne s’est pas emmerdé avec des années  d’études, de supervision, de multiples stages pour développer son professionnalisme). Et en même temps, je fonds d’admiration pour cette bestiole inspirante.

Les animaux ont cette faculté de rendre leurs propriétaires, lorsqu’ils sont professionnels de la relation d’aide, foutrement plus compétents. Pour preuve le livre Le psychothérapeute et son chien.

Alors sophrologues de tous pays, unissez-vous et adoptez un chat (ou un chien ou même une plante verte, il paraît que ça marche aussi).
Et vous, clients de tous ces sophrologues, prolongez les bienfaits de vos séances en fréquentant un animal.

Prenez soin de vous (et de lui, il vous le rendra au centuple).