Vendredi soir, j’ai rencontré les femmes chefs d’entreprise du réseau Breizh Féminitude lors d’une soirée « Et si vous aviez la possibilité d’être visionnaire de votre entreprise à n++ ? »
Il y avait Linda qui parle de son business avec un tel bonheur et des yeux tellement pétillants que j’avais l’impression d’avoir été saupoudrée d’or par la fée Clochette elle-même.
Il y avait Sabrina, qui assure le pain quotidien avec son emploi de nuit tout en aidant son cher et tendre à lancer son entreprise. Elle ne dort pas beaucoup, mais elle a encore du jus pour rêver à ses autres passions (oui, mon cher monsieur, au pluriel).
Il y avait Marie-Laure qui part en Chine le lendemain matin. Cette réincarnation de Marco-Polo réinvente sans cesse son business pour maintenir et développer l’activité de ses 18 salariés. A-t-elle seulement conscience d’être une vraie guerrière ?
Il y avait Christine qui doit se battre contre les lois et les normes pour produire. Dès qu’elle a un problème, elle monte un réseau, confronte les ministres et part faire du lobby à Bruxelles pour faire valoir sa cause. C’est une chef d’entreprise, leader d’opinion, lobbyiste active et reine de l’intelligence collective. Je vous ai dit qu’elle avait 4 enfants ?
Il y avait Sandrine dont le projet est de fermer son entreprise familiale « le mieux possible ». Et depuis qu’elle a « lâché prise » de son ancien business, elle voit « de nouvelles opportunités » éclore et s’impatiente déjà de pouvoir les saisir.
Il y avait aussi Bénédicte qui ne sait pas quel business elle dirigera après celui qu’elle est en train de reprendre, Sandrine qui met son expertise à disposition de personnes qui ne pourrait jamais se le permettre autrement, Sophie qui est la reine du développement et de l’investissement, avant même ses 30 ans….
Chefs d’entreprise, je vous aime.
De mon côté, je ne sais pas si j’ai dit des choses utiles ou mêmes intéressantes, car j’étais trop occupée à béer d’admiration devant leur courage, leur audace, leur inventivité, leur endurance et leur détermination.
Contre vents et marées, malgré le RSI, l’URSSAF, les banquiers sans coeur ni cerveau, les règlementations en tous genres, la recherche de nouveaux marchés, la trésorerie tendue comme un string… elles gardent le cap sur la satisfaction de leurs clients et le sens de leur vie.
Ce soir-là, j’étais
« coach au coeur d’artichaut (breton !) ».
Quand on a la chance d’effleurer la trajectoire de ces superwomen le temps d’une soirée, on ne peut que tomber en amour.
J’ai envie de leur dire que je les admire. J’aimerai leur permettre de se reposer, d’avoir un peu de répit, de reprendre leur souffle et de savourer toutes les victoires qu’elles remportent au quotidien -non seulement elles ne disposent pas du temps pour les apprécier mais leur modestie et leur pragmatisme leur coupent les lauriers sous le pied.
J’ai envie de leur donner, juste retour des choses, cette énergie communicative dont elles abreuvent le monde. Devenir le miroir de cette force d’âme qui émanent d’elles et de toute la puissance créatrice dont elles rayonnent.
Edita, qui préside cette assemblée, me demandait l’autre jour d’où me venait mon énergie débordante ? De vous-toutes !
Breizh Féminitude,
je suis votre fan number one !
Comptez sur moi pour vous encourager, vous soutenir, vous féliciter.
Comptez sur moi pour vous aider à traverser les zones de turbulences, surmonter les épreuves et naviguer en eaux troubles.
Comptez sur moi pour faire ressortir le meilleur de vous-même.